John Comacchio, vice-président principal et responsable des TI chez Teknion
Quand j’étais adolescent, une tablette était un rangement, un écran servait à regarder une projection, un clavier était un synthétiseur de marque Moog, Zoom était une émission de télévision éducative d’une demi-heure sur PBS et le téléphone était tellement précieux qu’il avait sa propre petite table dans le couloir. La vie se résumait alors à des conversations captivantes, de vive voix.
Puis, après des siècles de discussions, la communication a commencé à évoluer. Nous avons assisté à l’essor des courriels, des textos, de la messagerie des médias sociaux, du clavardage de groupe et de la vidéoconférence. Grâce à ces plateformes de communication, nous avons trouvé un moyen numérique d’utiliser les quatre principaux types de communication que nous utilisons au quotidien : la communication verbale, non verbale, écrite et visuelle. En peu de temps, nous sommes devenus non seulement adeptes de ce mode de communication, mais également dépendants.
Au cours de la dernière année, les technologies de communication ont joué un rôle crucial en nous permettant de rester connectés et de fonctionner dans une période d’auto-isolement et de confinements provoqués par la pandémie. Les discussions de groupe et les réseaux sociaux nous ont distraits, les courriels auxquels il n’était pas nécessaire de répondre nous ont accaparés et les appels vidéo nous ont maintenus rivés à notre écran d’ordinateur. D’une certaine manière, nous étions toujours obligés de répondre à un message de plus... juste un de plus!
Je serai le premier à admettre que ma productivité et ma capacité à accomplir des tâches au cours d’une journée donnée dépendent entièrement de la disponibilité immédiate de toutes ces plateformes de communication, mais j’éprouve toujours un profond respect et une grande admiration pour la communication audio, c’est-à-dire toute forme de transmission basée sur l’ouïe. Dans bon nombre de nos interactions quotidiennes, la transmission vidéo n’ajoute pas grand-chose aux discussions.
Ainsi, envisagez de faire de cette dernière réunion une audioconférence plutôt qu’une vidéoconférence. Répondez au texto ou au courriel d’un collègue par un appel téléphonique. Faites de votre rencontre matinale en tête-à-tête une rencontre audio que vous ferez en marchant, ce qui vous permettra de quitter l’écran et de prendre l’air.
Autre point à considérer : il pourrait même être plus facile de vous concentrer si vous n’essayez pas de regarder dix personnes dans les yeux en même temps!
John Comacchio
vice-président principal et responsable des TI chez Teknion